Brunetière s'était interdit de porter un jugement définitif sur les écrivains de son temps: Il n'y a pas, disait-il, d'histoire des choses contemporaines. Aussi bien, il serait téméraire de vouloir dicter, par anticipation, des arrêts sans appel à nos juges de demain; la grande histoire des lettres de notre siècle, comme celle des événements où nous sommes mêlés, s'écria plus tard, lorsque le recul du temps permettra d'assigner à chacun la place qui lui revient.